Avec ses panneaux laqués jouant sur des murs gris industriel et son éclairage de courtoisie le long des grands miroirs, Tchop Coiffure ressemble à un décor de cinéma ou aux coulisses d'un défilé de mode. « J'ai embauché un gars qui travaille pour le cinéma », dévoile le propriétaire, Michel Moreau. « C'est vraiment tout ce qu'il vous faut. Flatteur pour le visage. Pas de cernes ! » En effet, assis sans la moindre imperfection sur un siège du plateau dans le salon, il est plus facile de se concentrer sur le véritable clou du spectacle : vos cheveux. « C'est simple », dit Michel. « Nous nous concentrons sur les cheveux et nous y prenons plaisir. »
Il se peut fort bien que l'amour des boucles soit inscrit dans l'empreinte ADN de Michel. Sa mère s'est lancée dans la coiffure dans les années 60, et n'en reste pas moins active au sein de l'entreprise aujourd'hui. Michel a débuté sa carrière comme assistant à l'âge de 14 ans, mais la graine avait été plantée bien avant cela. « J'ai décidé de devenir coiffeur à l'âge de trois ou quatre ans», se rappelle-t-il. « Je me souviens du cadeau de Noël de mes quatre ans : une de ces têtes en plastique avec des cheveux comme celles qu'utilisent les coiffeurs pour s'entraîner. Bien sûr, après une semaine, elle n'avait plus de cheveux », ajoute-t-il en riant.