Liens entre l'alimentation, le poids et le cancer de la prostate

Pour les Occidentaux, le cancer de la prostate apparaît de plus en plus comme un mal inévitable. Pourtant une bonne alimentation et le maintient d'un poids santé sont deux facteurs clés dans la prévention de ce cancer.

Bien qu'il soit relativement rare chez les hommes de moins de 45 ans, à 80 ans, de 70 à 90% des Nord-Américains en sont atteints.

• En fait, c'est le cancer le plus fréquent chez l'homme.
• L'âge moyen au moment du diagnostic est de 72 ans.
• On ne peut changer ni son âge, ni ses antécédents familiaux, ni sa race.
• Si votre père, votre frère ou votre fils en a souffert, ou encore si vous êtes d'origine afro-américaine, votre risque est plus élevé que celui de la moyenne.

Les résultats d'un nombre croissant d'études scientifiques indiquent qu'on peut diminuer considérablement ce risque, voire même retarder l'évolution de la maladie, en apportant quelques changements à son alimentation.

• Soulignons que, en Asie, où l'alimentation fait une large place au soya, au poisson, aux fruits et aux légumes, l'incidence de ce cancer est dix fois moins élevée qu'en Occident, où la viande et les produits laitiers gras dominent.
• Chose rassurante, la plupart des formes de ce cancer évoluent lentement. Le dépistage précoce se fait par l'analyse de l'APS (antigène prostatique spécifique) ou le toucher rectal. L'important, c'est d'assurer un suivi étroit.
• Il est facile de prendre les mesures qui permettent de retarder l'apparition du cancer ou d'en inhiber le développement. En consommant plus de tomates, de brocoli et d'autres aliments protecteurs, on peut réussir à vivre avec cette affection plutôt que d'en mourir.

L'embonpoint peut accroître le risque de cancer de la prostate. D'une part, la graisse corporelle a pour effet d'élever les taux d'hormones et de favoriser l'inflammation associée au développement des tumeurs. D'autre part, il est plus difficile de détecter les tumeurs chez une personne corpulente.

• De plus, l'obésité peut favoriser le développement d'une forme de cancer de la prostate plus virulente, et plus susceptible de réapparaître et de s'avérer fatale.
• La prostate des hommes qui font de l'embonpoint est généralement plus grosse que celle des hommes plus minces, et leur taux d'APS est plus bas, ce qui peut entraîner des résultats erronés lors des tests de dépistage. Dans 25% des cas, on ne décèle pas les tumeurs.
• En outre, le cancer réapparaît plus fréquemment chez les obèses.
• Lors d'une étude menée au M. D. Anderson Cancer Center de Houston, les chercheurs ont observé que les hommes obèses à 40 ans risquaient plus de deux plus que les sujets de poids normal de faire une rechute d'un cancer de la prostate à la suite d'une intervention chirurgicale.

Le cancer de la prostate est le cancer qui touche le plus les hommes. Protégez-vous en adoptant une saine alimentation et en maintenant un poids santé.