Comment soulager le chagrin entraîné par le divorce

Les divorces sont toujours dévastateurs et douloureux, peu importe ce qui arrive, mais ils n'ont pas tous à virer au désastre. Voici cinq façons de minimiser la douleur entraînée par le divorce.

Les chamailleries de tribunal sur de petits détails vous empêcheront à la fois de changer d'air en plus de vous occasionner des frais juridiques supplémentaires, qui pourraient très bien brûler vos fonds très rapidement.

• Donc, une fois que vous aurez décidé de vous séparer, la première personne à qui vous devriez parler n'est pas votre avocat, mais plutôt votre futur ex-conjoint.
• Votre relation peut ne pas être au beau fixe, mais en établissant une bonne communication, vous arriverez peut-être à transformer en simple signature de convenance ce qui aurait pu dégénérer en Troisième Guerre mondiale.

Votre divorce est le vôtre et seulement le vôtre. Vous et seulement vous pouvez le gérer.

• Peu importe à quel point les membres de votre famille sont bien intentionnés ou bien informés sur la suite des évènements, il est souvent mieux de les éloigner de l'action, quoique en acceptant leur soutien affectif.

L'idée selon laquelle diviser les biens de façon égale est la seule façon équitable de partager les possessions est si bien établie que peu de personne viennent à la questionner. Dans les faits équitable ne signifie pas toujours égal.

• La leçon à tirer de tout cela, est que si vous vous trouvez en instance de divorce, évitez de vous accrocher à une solution parfaite 50-50.
• «Portez attention à l'image d'ensemble», conseille Me Tremblay. «Êtes-vous arrivé à obtenir ce que vous recherchiez, sous une forme qui vous semble juste?» Concentrez-vous sur ce que vous voulez, pas sur ce vous dit la calculatrice.

Les avocats spécialisés en divorce ont tendance à être ancrés dans leurs habitudes, vaquant à leurs affaires tel qu'ils ont été formés à le faire, ce qui n'est pas nécessairement adapté à votre cas particulier. En conséquence, les coûts risquent de monter en flèche, les querelles de proliférer et votre cas de s'étirer.

• Pour réduire les coûts et garder le contrôle, les deux parties dans un divorce ont besoin de savoir qui possède quoi de façon à pouvoir diviser les actifs équitablement.
• Lorsque cela est possible, il vaut mieux pour vous et votre conjoint de vous asseoir ensemble comme des adultes et de remplir la documentation nécessaire en un jour ou deux.

Peu importe à quel point votre divorce est amical, lorsqu'on en vient aux questions financières et à la division de la propriété, il peut être payant de s'interroger sur les motivations de chacun.

Voici trois pièges dans lesquels vous devriez éviter de tomber:

1. N'échangez jamais un actif solide pour un paiement de dette, à moins d'être sûr que le celle-ci va être payée. Vous serez mieux de prendre votre partie de la dette tout en réclamant votre propre part des actifs.
2. Assurez-vous cependant que votre avocat ou votre comptable considère les impôts impliqués dans tout actif que vous réclamez ou encaissez. Vous ne désirez pas vous faire avoir en cours de route avec quelque chose telle que des taxes de plus-values sur la vente des biens que vous ne pourrez garder avec vous.
3. Ne soyez pas trop généreux avec votre conjoint dans l'espoir de réparer votre mariage. Ça ne fonctionne presque jamais. Vous serez tout aussi divorcé, mais moins bien nanti financièrement que vous devriez l'être, et plus amer que vous l'aviez été. Se montrer civil et coopératif est louable. Mais laisser votre ex-conjoint en tirer avantage ne l'est pas.

Pensez de façon stratégique. Contentez-vous de vous poser trois questions chaque fois qu'un problème se manifestera lors de la procédure:

1. Combien cette question vaut-elle vraiment à mes yeux? Les penseurs stratégiques évaluent leurs objectifs.
2. Quelles sont mes probabilités de gagner cette bataille? Les penseurs stratégiques choisissent des combats réalistes.
3. Combien m'en coûte-t-il de me battre au sujet de cette question? Les penseurs stratégiques se soucient de s'en sortir gagnant financièrement, pas seulement gagner des batailles.