6 facteurs de risque de cancer du sein que vous devriez connaître

Identifier les facteurs de risque de cancer du sein peut être incroyablement difficile, mais les progrès de la médecine moderne nous ont aidés à mieux comprendre cette maladie. Voici six facteurs de risque que vous devriez connaître.

Rester ou devenir mince est l'une des stratégies les plus intelligentes à adopter pour soi-même afin d'éviter le cancer du sein.

• Après que des chercheurs aient examiné les antécédents médicaux de plus de 80000 infirmières, des chercheurs ont constaté que celles qui avaient pris 55 livres ou plus après 18 ans voyaient leur risque de développer un cancer du sein après la ménopause augmenter de 45% par rapport aux femmes dont le poids restait à des niveaux normaux tout au long de leurs 20, 30 et 40 ans.
• Dans une autre étude, les femmes qui avaient gagné plus de 60 livres après l'âge de 18 ans avaient triplé leur risque de développer un cancer du sein invasif par rapport à celles qui avaient pris 20 livres ou moins.
• Plus de graisse corporelle équivaut à des niveaux plus élevés d'œstrogènes, ce qui accélèrent la croissance du cancer du sein.
• Les bonnes nouvelles? Les femmes qui avaient perdu 22 livres ou plus après la ménopause et qui avaient pu maintenir leur poids stable présentaient quasiment 60% moins de probabilités de développer un cancer du sein par rapport aux femmes en surpoids et qui ne maigrissaient pas.

Personne ne peut dire avec certitude que manger moins de gras réduit votre risque de cancer du sein. D'un autre côté, des décennies de recherches ont suscité chez les experts une forte suspicion sur le rôle des matières grasses dans l'augmentation de ce risque.

• Dans la plus grande étude qui ait jamais été menée sur la corrélation entre les graisses alimentaires et le cancer du sein, les chercheurs du National Cancer Institut aux États-Unis ont constaté que les femmes en surpoids présentaient une probabilité de développer un cancer du sein de 15% supérieure aux femmes qui mangeaient moins de matières grasses.
• Ceux qui mangeaient plus de graisses prenaient 40% de leur apport quotidien en calories des lipides; si vous mangez 2 000 calories, 800 calories correspondraient à 105 ml (7 petites cuillères à soupe) de beurre ou d'huile ou 225 g (8 oz) de fromage.
• Les femmes qui prenaient environ 20% de leur besoin en calories des lipides ne présentaient pas de risque accru.

Des scientifiques qui étudient les taux de cancer du sein en Asie ont comparé les régimes et les taux d'incidence du cancer du sein chez plus de 3 000 femmes ménopausées à Shanghai.

• Ils ont observé un risque de cancer accru chez les femmes qui avaient un régime alimentaire plus occidental, et dont les plats contenaient plus d'aliments comme le porc, la volaille, les abats, le bœuf et l'agneau, ainsi que des bonbons, des desserts, du pain et du lait.
• Les femmes à faible risque mangeaient plus de légumes, du poisson et des produits à base de soja.

Pendant des années, les chercheurs se sont demandé si les régimes riches en soja expliquaient la raison pour laquelle les femmes dans les pays asiatiques présentaient des taux de cancer du sein relativement faibles.

• L'examen d'études sur les aliments à base de soja et sur le cancer du sein le plus important jamais effectué a conclu que la plupart des femmes qui mangent des produits à base de soja ont un risque de cancer légèrement réduit.
• Une exception: les femmes à haut risque. Si vous présentez un risque supérieur à la moyenne en raison de vos antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein, les experts vous conseillent d'éviter les compléments à base de soja et d'isoflavones et de vous limiter à quelques portions seulement d'aliments à base de soja par semaine.
• Si vous prenez du tamoxifène ou un autre médicament de prévention du cancer du sein, prenez-en encore moins. Certaines études menées chez les animaux suggèrent qu'à des doses élevées, les isoflavones du soja peuvent stimuler la croissance des tumeurs du sein sensibles aux œstrogènes. Toutefois, il vaut mieux en parler avant avec votre médecin.

Retarder la grossesse au-delà des 25 ans augmente légèrement le risque de cancer, mais l'allaitement peut réussir à diminuer l'incidence.

• Une étude récente a révélé que les mères plus âgées qui avaient allaité leurs bébés présentaient une incidence plus basse de cancers invasifs sensibles aux œstrogènes par rapport à celles qui n'avaient pas allaité.
• Pourquoi ça marche: l'allaitement baisse les niveaux d'hormones liées au cancer, y compris les œstrogènes.

Contrairement à certaines études suggérant que la cigarette a peu à voir avec le cancer du sein, des recherches de pointe suggèrent que chez certaines femmes, le tabagisme augmente le risque.

• Lorsque les scientifiques de l'Université Emory à Atlanta ont examiné 50 études, ils ont découvert un modèle: les femmes qui fumaient et dont l'organisme se désintoxiquait lentement pour des raisons génétiques des amines aromatiques cancérigènes présentes dans la fumée des cigarettes présentaient un risque 2,4 fois plus élevé de développer un cancer du sein que celles dont les corps neutralisait rapidement les toxines. Plus longtemps les femmes fumaient, plus leur risque augmentait.

Gardez ces conseils à l'esprit pour réduire votre risque de développer un cancer du sein et consultez votre médecin pour plus d'informations.